– Village de Ndiedieng –
Janvier 2019
Madior déplore le retard de sa parcelle, dû à son installation tardive et au manque de moyens matériels. Il expérimente différentes façons de planter différentes formes d’association de cultures pour limiter ses efforts physiques et occuper sur un espace maximum disponible (agrumes, manioc, poivrons).
Madior dresse un chien à chasser les écureuils venant se régaler dans les pépinières. Il évoque les difficultés à laisser les herbes pousser et ensuite les enlever manuellement, afin de les troquer avec de la matière organique animale auprès des éleveurs du village.
Actuellement formateur en agro-écologie, Madior souhaite poursuivre dans cette voie, car c’est le moyen d’apporter les preuves de ses capacités et de gagner en crédibilité – en particulier auprès des jeunes, dont il constate les limites : ceux-ci veulent d’abord de l’argent et manquent de connaissance et de patience. Cela incite Madior à se documenter et lui donne la volonté d’accompagner les progrès technologiques du pays.
Photo et interview de M.-F. Amand
Décembre 2019
Madior, tout en cultivant des légumes, principalement des oignons, s’est attaché dès le début de son installation, à couvrir la plus grande partie de son terrain avec beaucoup d’arbres : cocotiers, manguiers, agrumes, papayers .