Malang DA DILVA

Je suis né dans une famille de cultivateurs qui vit d’une agriculture différente de celle que je pratique ici. Nous avons suffisamment de terres mais nous manquons de techniques agro-écologiques enseignées ici. J’espère pouvoir reproduire ce que j’apprends ici dans mon village et plus tard former les jeunes à mon tour avec amour et détermination.

Après ma scolarité, je me suis rendu compte que les étudiants souffrent. J’ai compris qu’avec l’agriculture il s’agit de se mettre au travail directement et de gagner sa vie.

Je suis très content de ce que j’ai appris et fait ici. Pour moi, les techniques enseignées à Kaydara pour la culture des carottes, des tomates ou des fruits en général sont révolutionnaires.

J’étais déjà agriculteur avant d’intégrer cette formation. C’est un métier réputé difficile, mais il me plait. Je ne connaissais pas le travail en cultures associées auparavant. Je constate que cela rend la tâche moins pénible et je prends encore plus de plaisir à mon métier.

J’ai associé carottes et poireaux, ainsi que tomates et choux. Il faut associer des plantes de familles différentes – telles que les oignons et les laitues (voir photo). Les plans de carottes, par exemple, éloignent les vers qui s’attaquent aux poireaux, tandis que ces derniers sont répulsifs pour les mouches des carottes.

Il faut aussi favoriser la présence des insectes polinisateurs, tels que les abeilles. On cultive des fleurs pour embellir les jardins, mais surtout pour attirer les polinisateurs. C’est un moyen d’augmenter la production des fruits et légumes.

Révision des cours devant les oignons

Cette formation est une réussite pour moi. Mais il me reste encore d’autres choses à apprendre. Je n’ai pas encore cultivé le piment, par exemple, mais c’est pour bientôt !

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