Issakha FALL

J’ai été étudiant à l’Université Assane Seck à Ziguinchor, dans le département du tourisme jusqu’à la licence 3. Après avoir vu le reportage sur Kaydara, j’ai pensé que l’agriculture et le tourisme pouvaient aller de pair. J’aimerais pouvoir dynamiser le tourisme rural à partir de l’agroécologie parce que  je considère que les deux domaines combinés peuvent contribuer au développement du pays.

Je suis très content d’être à la ferme-école; j’y reçois un enseignement qui me convient. Ce qu’on dit sur Kaydara est vraiment ce que j’ai trouvé ici. C’est ce que je voulais. On a la théorie et la pratique.

J’ai pu produire en 3 mois avec très peu d’échecs. J’ai réussi environ 90% de mes cultures. Les courgettes et le gombo font parties de mes déceptions. Mais après la formation, je compte voir comment faire pour réussir aussi ces cultures. On nous enseigne ici l’observation des « internalités positives » (fertilisation et préservation des sols, insectes polinisateurs, …) et des « internalités négatives » (maladies, champignons, insectes ravageurs, animaux sauvages, …). Il y a des mesures à prendre pour favoriser les premières (compost, fumier, binage, arrosage) et réduire les secondes (désherbage, cultures associées, …).

Désherbage

Je veux continuer ce métier. Il demande du travail, mais on peut aussi être accompagné dans le développement de l’agroécologie.

J’aimerai créer une ferme accueillante dans mon village du Saloum et développer là-bas les pratiques des cultures agro-écologiques pour faire baisser le taux de chômage .

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